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27 janvier 1794

Antoine-Philippe de la Trémoïlle est exécuté

En ce début d’année 1794, l’Armée Catholique & Royale est en déroute après la funeste Virée de Galerne. Les troupes républicaines ont pris le pas sur les Vendéens, et leurs chefs sont exécutés ou tués les uns après les autres. Antoine Philippe de la Trémoïlle subira le même sort.

Second fils du duc de Thouars, Antoine-Philippe de la Trémoïlle a 24 ans quand éclate la Révolution. Il est alors connu pour être un jeune aristocrate dissipé et libertin. Pourtant, dès le début de l’insurrection, il prend part à une conjuration contre-révolutionnaire en Poitou. Mal préparée, elle se solde par un échec. II part en Angleterre avant de rejoindre les émigrés sur le Rhin pour intégrer l’armée des Princes, les frères du roi.

Mais la mort de Louis XVI est un tournant et le jeune Antoine-Philippe de La Trémoïlle. Revenu en France, il est arrêté mais parvient à se libérer et rejoint l’armée Catholique et Royale à Saumur, en juin 1793, quelques jours après la prise de Thouars.

L’arrivée dans l’armée vendéenne de ce jeune prince stimule les troupes même si les chefs se méfient de lui, sa fougue et son physique avantageux provoquant bien des jalousies.

Mais Antoine-Philippe de la Trémoïlle est aussi un soldat accompli et devient très vite incontournable auprès de La Rochejaquelein et Lescure.

Il montre sa bravoure, notamment dans les combats de Nantes en juin 1793 aux côtés de Cathelineau et d’Elbée ou lors de la bataille du Mans en décembre 1793. Mais les défaites de l’armée vendéenne se succèdent. Il est finalement arrêté le 31 décembre, jugé à Rennes et conduit à Laval, alors comté des La Trémoïlle.

Le 27 janvier 1794, on le mène dans la cour du château familial où la guillotine est dressée. On rapporte que l’exécuteur était un homme à qui la Trémoïlle avait laissé la vie lors d’un précédent combat. Le jeune prince lui aurait dit : « Fais ton métier, moi, j’ai fait mon devoir ». Le couperet tombe et la tête reste exposée plusieurs jours sur la grille du château.

Connu pour son courage et son engagement dans l’Armée Catholique & Royale,

Dans ses Mémoires, la marquise de La Rochejaquelein écrira : « C'était un jeune homme de vingt-cinq ans, de cinq pieds dix pouces d'une très belle figure. Il était brave, loyal, complètement dévoué, d'un bon caractère... Il fut reçu avec satisfaction ; on s'applaudissait d'avoir dans les rangs de l'armée un homme d'un aussi beau nom, dont la famille était depuis si longtemps presque souveraine en Poitou ».

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