Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais

Après le terrible « Grand hiver » de 1709, la France continue à subir des catastrophes naturelles et des conditions météorologiques extrêmes. A ce titre, l’année 1711 reste dans les annales. Les inondations des premiers mois sont suivies par une sécheresse qui cause des épidémies. En octobre, un tremblement de terre secoue la région. Enfin, le 10 décembre 1711, c’est un ouragan qui traverse la France causant maints dégâts sur son passage. Dans son « Histoire de Thouars » parue en 1870, Hugues Imbert a retranscrit le registre du curé de Saint Médard. Ce dernier explique que les vents violents ont soufflé de 2h du matin jusqu’au milieu de l’après-midi. De nombreux bâtiments ont été endommagés, notamment les églises Saint Médard et Saint Pierre sans oublier l’église des Cordeliers qui perd la croix de son clocher et le cloître qui voit sa toiture s’envoler.

C’est l’église Saint Laon qui paie le plus lourd tribut puisque la flèche de pierre qui faisait la fierté de l’édifice s’effondre sur la voûte de l’église, entrainant la mort d’une pauvre femme qui mendiait sous le porche principal.

Des faits similaires se produisent dans de nombreuses régions de France, jusqu’à Reims où l’église Saint Jacques perd aussi son clocher.

Vous noterez que sur cette carte postale ancienne inspirée d'une gravure d'époque, l'éditeur a fait une erreur quant à la mention de l'église...